Cicatrices humaines, cicatrices végétales
Human and vegetal scars
2020, digital photography printed on mat paper, variable dimensions
© Camille Conrad-Rasseneur, Adagp, Paris.
Ce travail photographique, réalisé en collaboration avec Florine Templier - le modèle, dont la peau a été photographiée par Cedrick Nöt - et porté par des considérations écoféministes et écopsychologiques, a pour but de porter notre regard sur les « cicatrices » humaines comme non-humaines. Les plans très rapprochés nous permettent d’explorer en profondeur ces paysages miniatures, que ce soit sur la peau d’une grande brûlée ou sur l’écorce égratignée ou boursouflée de feuillus et de résineux.
Au fil de ce travail, nous avons observé des ressemblances entre les cicatrices végétales et les cicatrices humaines, ce qui nous amenées à nous intéresser de plus près à la notion d’écopsychologie développée par le philosophe Michel Maxime-Egger, expliquant que les souffrances humaines et les souffrances de la Terre sont intimement reliées.
This photographic work, produced in collaboration with Florine Templier, (the model, who was severely burnt) and driven by ecofeminist and eco psychological thoughts, aims to pay attention to human « scars » but also « non-human » scars. The very close shots allow us to explore these miniature landscapes, whether on the skin of a severely burnt person or on scratched or blistered bark of hardwoods and softwoods. Through our focus, we quickly noticed the similarities between vegetal and human scars, which led us to take a look at the notion of ecopsychology developed by the philosopher Michel Maxime-Egger, implying that human sufferings and Earth sufferings are intimately connected.
© Photographies d’écorces : Camille Conrad Rasseneur
© Photographies de peau : Cédrick Nöt (photographe) - Florine Templier (modèle)